Expositions passées

Jean-Jacques Surian. De l’anecdote à l’universel, 1960-2011

Exposition présenté du 4 avril au 2 mai 2012 Jean-Jacques Surian   Présentation de l’exposition   Jean-Jacques Surian, l’oeuvre d’une vie, une vie à l’oeuvre.   Jean-Jacques Surian présentait en avril 2012 à Arteum musée d’art contemporain une soixantaine d’œuvres, peintures, dessins, objets, ainsi qu’une vidéo des carnets de dessin préparatoires réalisés durant les cinquante dernières années.Cette exposition, conçue pour accompagner la publication aux Editions Autres Temps d’un important ouvrage monographique qui consacre 50 années de peinture, a bénéficié de la venue d’un public particulièrement intéressé, notamment lors de la visite commentée par l’artiste le samedi 21 avril.         « Jean-Jacques SURIAN de l’Anecdote à l’Universel 1960-2010 », 370 pages, format 21 x 27 cm, couverture cartonnée, dos toilé, avec des textes critiques de Jean Arrouye, Christiane Courbon, Michel Guérin et Yves Michaud, est un livre ouvert sur la vie artistique et la vie d’homme de l’artiste Marseillais.               L’exposition vient de se terminer. C’est à présent la GALERIE VINCENT BERCKER à Aix-en -Provence, 10 Rue Matheron, qui prend le relais avec une exposition de dessins du 3 mai au 2 juin.Du 11 mai au 29 juillet, exposition « L’enfer du décor » au Garage à Béthune.A partir du 5 juillet la galerie Anna-Tschopp, 197 rue Paradis à Marseille, présentera un ensemble de 12 oeuvres inédites sur papier de 1988/89, dont un pastel de 100 x 280.                  Voici un bref entretien passé avec celui qui se considère comme un « farouche indépendant » attaché à « l’aventure en solitaire » dans l’atelier et, pour les plus curieux, des extraits du texte que j’ai rédigé pour la monographie, résultat de mes aller-retour à l’atelier de Jean-Jacques Surian. CC: Cette monographie de 370 pages présente 1 000 reproductions d’œuvres, de 1960 à 2011. JJS: Le livre est fini, il est beaucoup plus fourni en pages et images que la première maquette de départ: avec Martin Carrese le graphiste, un de mes anciens élèves, une entente parfaite et un résultat au delà de la pensée la plus optimiste. J’avais besoin d’un outil de référence pour la compréhension de mon travail dont les thèmes se succèdent sans pour autant s’opposer, car les expositions n’ont jamais montré que des fragments ou certains thèmes. CC: A Arteum, tout l’espace, salle par salle, est consacré à une présentation chronologique de votre travail, jusqu’aux toutes dernières oeuvres.JJS: La chronologie dans l’exposition est là pour accompagner le livre, elle permet de voir certains originaux, jamais ou peu montrés, confronter des thémes et des époques. Ce qui avait été fait plus modestement à la galerie Athanor en 1993 pour la sortie de la 1ère monographie. La configuration du musée avec ses salles indépendantes s’y prétait. Trente toiles, vingt grands dessins, des autoportraits récents et des oeuvres de 2011 de la série « La vie en société. » Le choix s’est porté sur de grands formats qui « tiennent »chacun un mur et sont emblématiques des périodes choisies.   Christiane Courbon     Documents à télécharger  Entretiens extraits de la monographie de Jean-Jacques Surian          

Suite Arlésienne

Exposition présentée du 12 octobre au 26 novembre 2011   Gabriel Delprat • Gérard Eppelé  •Michel Houssin • Heribert Maria Staub   Présentation de l’exposition   Qui sont-ils ? Où vivent-ils ? Que font-ils ? Pourquoi les avoir rassemblés sous ce titre factice de Suite arlésienne, plus musical que plastique ? Autant de questions auxquelles les expositions présentées à ARTEUM, à la Galerie Alain Paire et à la Galerie du Lézard à Aix-en-Provence apporteront, nous l’espérons des réponses. Celles-ci appartiennent aux visiteurs dans ce partage entre création et regard en miroir, dans l’échange fructueux du dialogue, de la pensée intime.                Pour nous y aider, je voudrais particulièrement insister sur la «nécessaire» et enrichissante lecture des écrits critiques de Florence Laude et Alain Paire qui témoignent tout autant des hommes, de leurs ateliers que de leurs travaux.                La résidence de ces quatre artistes aux confins des Bouches-du-Rhône, vaste département s’il en est, s’est avérée la première raison du montage de cette exposition, qui se veut « thématique » suivant le principe adopté par ARTEUM depuis ces dernières années. Dans ces « limites » élargies à la Camargue, peu de liens se tissent entre les artistes sinon la présence d’Actes Sud comme pôle culturel et soutien à la création. La « Lumière du Midi » et de la présence tutélaire de Van Gogh n’est pas, non plus, une explication de regroupement. Dés lors cette Suite arlésienne quoique géographique peut paraître factice !             Par la suite, en (re)découvrant des travaux plus anciens des uns et des autres autour du corps et du portrait, l’exigence commune d’une pratique quasi ascétique du dessin sur un papier savamment choisi en fonction du trait à y déposer (allant pour Gabriel Delprat jusqu’à la nécessité matérielle et formelle de créer son papier en terme de « support et de surface », richement rehaussés à l’encre ou à l’acrylique), notre choix s’est confirmé. Dans cette Suite, la sculpture vient en « contrepoint ». Elle accompagne par son volume, d’une expressivité particulière à Heribert Maria Staub, cet ensemble dans un tête à tête que nous avons souhaité élargir aux formes et aux animaux qui peuplent la Camargue autour de son atelier.  La présence des artistes est forte, qualitative et amicale. S’il nous est donné de temps à autre de voir ici ou là leurs travaux, de les croiser dans les vernissages aixois ou marseillais, les avoir réunis sur trois lieux aixois est une conjonction et un bonheur à la fois, que nous espérons partager avec vous.         Cette exposition est réalisée en partenariat avec la Galerie du Lézard ainsi qu’avec la Galerie Alain Paire.www.galeriedulezard.blogspot.comwww.galerie-alain-paire.comRetrouvez également des informations sur le site de  Florence Laude : http://imagesentete.blogspot.com    Documents à télécharger Catalogue de l’exposition   Articles de Presse  

Le labyrinthe ou l’égarement du regard

Exposition présentée du 4 mai au 18 septembre 2011   Jean-Marc Lefèvre • Christophe Péron • Bernard Pourrière •Thomas Sabourin • Max Sauze • Daniel Van de Velde   Présentation de l’exposition   ARTEUM musée d’art contemporain vous invite à un cheminement artistique, à la découverte d’un labyrinthe végétal dans le parc du château de Châteauneuf-le-Rouge. Sur les traces du passé, d’une petite faune, d’insectes et de germinations spontanées, faire résonner à nouveau dans le jardin un peu oublié traces de pas et murmures.                        Six plasticiens en ont jalonné le parcours et, par le biais de leurs créations, dévoilent pour le visiteur les paysages successifs dessinés de main d’homme, contrepoints à la nature environnante, barre dominante du Cengle, contrefort de la Sainte-Victoire.               Christiane CourbonCommissaire d’exposition   Documents à télécharger Présentation et programme de l’exposition   Articles à télécharger La Provence

Mises en Boîtes

Exposition présentée du 9 mars au 16 avril 2011   Paul Duchein •  Marc Giai-Miniet • Jean-Michel Jaudel •Cathy Mouis • Ronan-Jim Sevellec • Pascal Verbena •Lucas Weinachter • Omar Youssoufi   Présentation de l’exposition   La boîte révèle plus qu’elle ne cache. Le contenu prime sur le contenant. L’intérieur se montre comme un avatar en volume de la peinture sur toile. L’œuvre se fait architecture aussi. La mise en œuvre tient du fabricollage comme le dit si bien Max Sauze.                     Après une récolte de hasard d’objets de rebuts, d’images de magazine, ces artistes assemblent, agissent tels des metteurs en « scène ». La boîte devient le … cadre… de scène, sa profondeur, un plateau. L’œil du spectateur se projette au cœur d’une représentation presque palpable, «réaliste», voire «surréaliste», dont le sens et la signification appartiennent ensuite à chacun. Max Ernst, Joseph Cornell, mais aussi Louise Nevelson avec ses grandes architectures faites de «  boîtes noires » superposées, Yolande Fièvre, et plus près de nous Louis Pons (déjà présenté à ARTEUM) sont les piliers fondateurs de ce courant artistique et poétique.                 Les créateurs d’aujourd’hui sont trop rares à mon sens à aborder ces rivages sensibles. C’est pour cela et dans une logique de continuité avec l’exposition La beauté des restes présentée à ARTEUM en octobre 2009, que ce projet est né. Le succès rencontré par la beauté… devrait se renouveler, du moins je l’espère. C’est une promenade ludique à laquelle j’invite le visiteur. Place aux questionnements certes mais aussi aux rêves et à l’émerveillement.                 Pierre VallauriCommissaire d’exposition Documents à télécharger Catalogue de l’exposition

Résonance

  Exposition présentée du 19 novembre 2010 au 28 février 2011   Claude Garanjoud • Curt Asker   Présentation de l’exposition   Mettre en résonance l’œuvre de deux artistes, croiser leurs recherches plastiques, en connivence avec les lieux qui les accueillent, voilà l’essentiel d’une exposition en trois volets qui se présente comme un hommage au peintre de Villeneuve-les-Avignon, Claude Garanjoud, décédé en décembre 2005, auquel s’associe, par touches minimales, l’artiste suédois Curt Asker. Si certains points peuvent sembler a priori les rapprocher -leur liberté, avant toute chose, qui les a toujours tenus en marge des courants- il ne faut cependant pas se méprendre sur la proposition qui est faite ici. En toute singularité, chacun se définit dans une démarche, un travail, une conception de l’espace et du temps, qui lui sont propres. Et c’est bien là tout l’intérêt de cette confrontation douce.   Claude Garanjoud (1926- 2005), c’est le peintre des grandes toiles libres épris de lumière, d’espace et d’étendues infinies. Le peintre du sublime et de la grandeur, du silence et du vide, dans une quête perpétuelle de spiritualité. Qui pense l’acte de peindre en philosophe, exigeant et sans compromis. Approcher l’œuvre de Garanjoud, c’est toucher l’éternité, entrer en communion avec le cosmos.              Curt Asker, qui se définit davantage comme un peintre et un dessinateur que comme un sculpteur, dessine dans le paysage et cherche à « donner une peau à l’air. » Il prend appui sur le réel, puis s’en éloigne. Sans jamais tomber dans la narration, il est celui qui donne à voir l’infime détail. Il interrompt notre course, désigne ce quelque chose qui nous est donné, comme une grâce qu’on nous accorde et que, dans notre hâte, nous risquions d’ignorer. Il semble avoir gardé, au fil des années, la capacité d’émerveillement de l’enfance.                 Il vient, il voit, il fait. Et tout alors devient évident. Dans ce parcours-exposition en trois volets, il fait dialoguer ses œuvres poétiques, aquarelles destinées à s’élever dans le ciel, dessins suspendus finement découpés dans l’acier, berceaux de notre regard, avec celles du peintre des transparences et des profondeurs. On est dans ce moment de basculement où le regard qui les rencontre, l’espace qui les reçoit, l’œuvre elle-même, participent de la même construction, en résonance.   Christiane CourbonCommissaire d’exposition Documents à télécharger Dossier de Presse de l’exposition

Entre Elles

Exposition présentée du du 15 septembre au 15 octobre 2010   Pauline Bétrancourt • Anne-Lise Broyer • Magali Latil • Sophie Menuet • Marie Thébault   Présentation de l’exposition   ARTEUM musée d’art contemporain et Voyons Voir – art contemporain et territoire présentent l’exposition Entre [Elle(s)] dont le propos réside dans le désir de croiser et rencontrer les pratiques et les regards de cinq artistes féminines.   A priori, rien de très original, cela s’est fait et se refera au fil du temps. Néanmoins ce que chacune revendique ce n‘est pas son appartenance au même genre mais plutôt une approche attentive du paysage et de ce qui le constitue. Il est question de territoires singuliers à définir et à explorer comme l’on déroule le fil d’Ariane pour découvrir des univers fantasmatiques, des mondes imaginaires, des monts et des merveilles. Le fil est ténu, le pli délicat, la couture fragile, le point oublié ou compté laisse transparaître le blanc, l’oubli, le dissimulé. Sous la surface arasée, le relief égratigné cache ce qui ne peut ou ne sait se dire. Le dessin trace et efface, il accuse parfois et griffe comme une légère blessure. Les formes affirment ou se diluent, la couleur pénètre là où le regard s’évade.              Pauline, Anne-Lise, Magali, Marie, Sophie fredonnent et jouent une partition à dix mains, elles investissent les salles, le corridor, chorégraphient les murs, brodent les plafonds, explorent les coins et les creux, inventent une carte du tendre dans laquelle les règles sont incertaines et floues. Elles se rejoignent au hasard d’un angle, d’une courbure, d’une lacune. La transparence et les jeux de lumière à l’échancrure d’une fenêtre accroche le regard, laisse filer le songe. Dans l’entre-vision la forme illusoire ou réelle dune montagne chère s’évanouit dans l’opalescence du soleil de midi, de minuit.           Ariane tient le fil de Pénélope qui tisse le voile de l’attente et de l’espoir sur le métier inlassablement recommencé.Magali croise et unit les limites, réduit la fuite à la marge, Sophie condense la forme, la corsette puis la laisse s’épancher dans les silhouettes d’un théâtre d’ombre. Anne Lise efface, amenuise, renforce, dilue l’ombre dans la lumière et la lumière dans l’ombre. Marie invente une mythologie féerique et mystérieuse, Pauline assigne à la peinture une intensité dramatique dans des formes énigmatiques au charme étrange et ambigüe.       En avant premières des journées du Patrimoine, cette exposition est un contrepoint à la proposition de découverte des trésors inaperçus ou inattendus des architectures de Bastides du Pays d’Aix et invite à pénétrer dans l’atmosphère surannée et insolite du Musée Arteum. En suivant la rampe, en montant les étages « O, vous qui passez sans me voir », osez une incartade et vous serez séduit, puis en quittant les lieux poursuivez votre chemin pour découvrir les oeuvres d’Anne-Lise Broyer résultant de sa résidence d’été au domaine viticole de Saint Ser à Puyloubier.   Bernadette Clot-Goudard Directrice artistique de Voyons Voir   Documents à télécharger Dossier de Presse de l’exposition  

Traits..Très particuliers

Exposition présentée du 1 juin au 17 juillet 2010   Thierry AGNONE • Robert BLANC • Didier BOUSSARIE • Yves BRESC • Rémy DEFER • Sandra FERRERI • Joël LORAND • Maurice MAILLARD • Christian MARTIN-GALTIER • Alix PAJ • Alain PUECH • Yannick PAPAILHAU • Alexandra PELLISSIER • SOREN • Véronique THIERRY-GRENIER   Présentation de l’exposition    Le succès remporté par nos précédentes expositions ayant trait au dessin (« Noir sur Blanc » en 2007 et «Traits… confidentiels » en 2008) nous incite à poursuivre cette thématique au point d’imaginer pour l’avenir une biennale -pourquoi pas !- sur cette création spécifique. Récemment sortie de l’ombre par de multiples expositions (parisiennes pour la majorité), le dessin, comme médium plastique, revendique une autonomie au même titre que la peinture ou la sculpture. Cette renaissance et l’intérêt que lui porte un public de plus en plus large sont le signe que tout est dans l’esquisse qui précède le grand oeuvre. Les esquisses ont communément un feu que le tableau n’a pas. C’est le moment de la chaleur de l’artiste… c’est l’âme du peintre qui se répand librement sur la toile. DIDIER   Les quatorze artistes sollicités évoluent dans des imaginaires hors du commun qui nous questionnent et nous projettent au plus profond de nous même. Quand ils restent figuratifs, proches d’une réalité quasi photographique, celle-ci est transcendée, comme évaporée, à la fois empreinte d’étrangeté et de noires ténèbres. A nouveau, la variété des mediums mis en oeuvre (crayon gris, crayons de couleur, encre de chine, fusain, pierre noire, rotring,…) engendre une pluralité d’approches par le regard qui voudrait « toucher ». En fait nous sommes « touchés » d’une manière ou d’une autre, l’oeuvre « opère » ; elle nous transporte.              La « particularité » confine encore ici à la «confidentialité», à l’intimité. Une vérité nue sans autre artifice que le trait, le trait d’un « dessin disséminé » au sens d’une semence universelle qui couvre les origines de l’art de tous les temps, écrivais-je dans le précédent catalogue.                Arrêtons là le pouvoir des mots pour laisser place à la force des images. Si ces mots portent en eux quelque chose de descriptif et de définitif, s’ils ferment parfois toute interprétation, à l’inverse les images ouvrent les portes de l’inconscient et réactivent de manière ludique notre présence au monde.                 Je voudrais pour conclure remercier les artistes qui ont bien voulu une fois de plus s’engager avec ARTEUM et son équipe dans une belle aventure qui consiste à montrer son travail sans autre forme de compensation que le présent catalogue, la médiation qui l’accompagne et l’accueil amical et sincère que leur réservera chaque visiteur.     Pierre VALLAURI Commissaire d’exposition   Documents à télécharger Catalogue de l’exposition   Articles de Presse

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