Le chez soi et l’ailleurs : rappel de l’exposition estivale 2012
Afin de préparer au mieux votre découverte, voici une présentation des œuvres exposées du 23 mai à ce jour…
Afin de préparer au mieux votre découverte, voici une présentation des œuvres exposées du 23 mai à ce jour…
Toute l’équipe ARTEUM est enchantée de vous accueillir sur son nouveau site Internet. Nous espérons que cet outil vous sera utile et qu’il vous permettra de pleinement préparer ou enrichir vos futures visites…
Le nouveau bâtiment du FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur sera inauguré le vendredi 22 mars à 18h…
Cabanon Vertical, Au risque de se perdre, étude, 2011.
ARTEUM – musée d’art contemporain rouvrira ces portes le mercredi 15 mai à 18h, à l’occasion du vernissage de la nouvelle exposition : « Le chez soi et l’ailleurs. L’autre côté du rêve. »
ARTEUM – musée d’art contemporain a rouvert ses portes le mercredi 15 mai à l’occasion du vernissage de l’exposition « Le chez soi et l’ailleurs. L’autre côté du rêve. »
Actuellement aucune exposition n’est présentée au Musée. Le Musée rouvrira ses portes le mercredi 13 novembre 2013 à 18h00 pour le vernissage de l’exposition « 19 ans Galerie Alain Paire ».
Si les changements de programme imposés par les intempéries le soir du vernissage de l’exposition « Le Chez Soi et l’Ailleurs. L’autre côté du rêve » vous ont empêché d’en découvrir tout le contenu ou si tout simplement vous n’avez pu être présents, ARTEUM Musée d’Art Contemporain vous propose des visites exceptionnelles le weekend du vendredi 31 Mai au dimanche 2 Juin dans le cadre de l’évènement : « Rendez-vous aux jardins » Voici donc le programme de ce weekend qui s’annonce riche en surprises et découvertes artistiques : Vendredi 31 Mai : « Le Voyage de Pitheas » Rendez-vous au Musée dès 16 h, si vous le souhaitez, pour une visite commentée des œuvres exposées à l’intérieur, suivie d’une visite libre dans le parc du Château. Que vous soyez arrivés à 16 h ou plus tard : A 17 h se tiendra dans le parc -si le temps le permet, dans la parcelle ou se situe l’œuvre de Joël Belouet « Qr-flowers » une conférence à deux voix, avec Jean Cristofol*, philosophe, et Lionel Conq**, marin et capitaine de la Goelen, qui prépare un voyage sur les traces de Pitheas. Les Grecs sont les premiers à avoir entrepris de voir et de mesurer le monde, de le représenter et d’en dresser la carte. C’est la tentative de voir l’Invisible et d’inventer un point de vue virtuel qui double notre vision de bipèdes ancrés dans le sol. D’une certaine façon, le GPS et les technologies de géolocalisation se situent dans le droit fil de cette aventure. Pitheas, astronome et marin, qui calcula la latitude de Marseille et navigua jusqu’à Thulé, l’Islande, en est une figure majeure. * Jean Cristofol, Professeur de philosophie, épistémologie http://www.ecole-art-aix.fr/ ** Lionel Conq http://www.goelen.org/ Conférence : Entrée libre sur réservationAccès libre dans le parc à toute heure Samedi 1er Juin : rendez-vous successifs et déjeuner sur l’herbe. Vous pouvez choisir de nous rejoindre au moment qui vous convient, de vous joindre à nous pour une étape ou deux ou trois, de vous échapper, de revenir…. 11 h : « Marché Noir et extraits » – Intervention dansée du G.U.I.D* programmée par la Ville de Châteauneuf-le-rouge dans le parc du Château dans le cadre des Après-midis aux jardins. 12 h : Après l’intervention dansée du G.U.I.D, visite libre du labyrinthe et de ses installations en présence de Christian Geschvindermann, l’un des membres fondateurs du collectif d’artistes CABANON VERTICAL, et de Maxime Hortense Pascal, auteur de « Nostos », poème écrit dans le cadre d’une commande d’ARTEUM pour l’installation « Au risque de se perdre » (CABANON VERTICAL) autour du voyage et de la figure d’Ulysse. 12 h 30 sera l’heure de l’apéritif, suivi pour ceux qui le souhaitent d’un pique-nique sorti du sac et d’une promenade libre dans le parcours d’art contemporain. Enfin, le Musée ouvrira ses portes à 14 h pour proposer à ceux qui désirent prolonger la balade ou découvrir les œuvres une visite de l’exposition « Le Chez Soi et l’Ailleurs ». *G.U.I.D – Groupe Urbain d’Intervention Dansée du Ballet Preljocaj Dans le cadre du Printemps de la Danse et des Après-midis aux jardins. Crée en 1998, le G.U.I.D sillonne la région PACA dans des lieux inattendus pour présenter des extraits de chorégraphies d’Angelin Preljocaj et faire découvrir la danse contemporaine au plus grand nombre. Au programme, des extraits de spectacles de 1985 à aujourd’hui, reflétant plus de 25 ans de répertoire. Entrée libre
Exposition présentée du 21 novembre au 22 décembre 2012 Fred DEUX • Sophie De GARAM • Christine BONDUELLE • Catherine DUCHENE • Denise FERNANDEZ- GRUNDMAN • Kamel KELIF • Louise LEFORT • Delphine POITEVIN • Alain PUECH • Georges RINAUDO • Pierre SALVAN • Xavier SPATAFORA Présentation de l’exposition L’exposition Traits….intimes que le musée Arteum accueille fin 2012 prolonge trois expositions précédentes dédiées au dessin: « Noir sur blanc » en 2007, « Traits…confidentiels », en 2008 et « Traits… très particuliers » en 2010. On pourrait glisser un peu vite sur le jeu de mots et n’y voir qu’une allusion aux titres des expositions antérieures si, les artistes que nous avons rencontrés et invités pour cette exposition, n’y avaient tous accordé une attention particulière, à l’exemple de Pierre Salvan qui, nous accueillant chez lui, disait que l’exposition l’intéressait dans la mesure où elle était axée sur le trait, que nous faisons chacun un trait différent, certains dans l’abstraction, d’autres dans la figuration, et que ces travaux là peuvent se mêler et se parler. Xavier Spatafora, nous a quant à lui confié qu’il souhaitait s’approprier la notion d’intimité, et plus encore la notion d’oeuvre intime, parce qu’entrer dans l’intimité du travail de l’artiste, c’est accéder à ses oeuvres en devenir. L’exploration des parcours des artistes contemporains qui dessinent, fera apparaître, la multitude des approches et la singularité des parcours qui empêchent de contenir le dessin dans une définition unique, donnée une fois pour toutes, et surtout plus comme une pratique mineure par rapport à la peinture. Nous avons demandé aux onze artistes invités de dessiner ou de sélectionner dans leurs travaux, ceux pour lesquels ils reconnaîtraient de façon plus aiguisée ce que l’on nomme l’intime, une intériorité superlative, ce qui existe au plus profond d’un être et dont un dessin peut témoigner. Il en est des traits du dessin, comme des traits du visage, comme des traits de la personnalité, ils attestent de la diversité de la proposition plastique et des expériences vécues. « Traits… intimes », est un titre au pluriel. Alain Puech, se consacre depuis 2008 à dessiner chaque jour un autoportrait, explorant l’intimité de l’être à travers les variations des mises en jeu graphiques que le quotidien renouvelle. Le je qui se regarde ainsi, finit par explorer le trait, autant que ses traits. Georges Rinaudo, comme Alain Puech, dessine au quotidien, son univers familier, maison, mobilier, jardin, comme il le voit et il semble le méditer, trait à trait, en le traçant sur le papier. Lorsque j’interrogeai Denise Fernandez-Grundman, sur l’origine des portraits qu’elle dessine et grave, elle répondit que tous ces visages lui étaient intimes, qu’ils sortaient tous d’elle, de ce qu’elle avait vu, imaginé, et que leur représentation passait à travers sa main, émergeant, pour ainsi dire, de l’enchevêtrement de traits qui les compose, sachant qu’aucun modèle ne pose jamais pour elle. Kamel Khélif travaille à partir du hasard de la tache et de la mémoire, et revient, par le dessin en train de se faire, métaphoriquement, discrètement, à sa propre histoire. Catherine Duchêne, prélève au réel des signes graphiques, qu’elle recompose dans une démarche plus personnelle, expressionniste. Louise Lefort, inspirée par la bande dessinée, travaille en noir et blanc en très grands formats, dessine de mémoire des personnages de son univers intérieur, comme un romancier de roman noir. Ses personnages, campés frontalement, interpellent notre intimité en dévoilant la leur. Le dessin contemporain a désormais acquis une finalité en soi. Il retrouve un sens qui lui était premier, donné par l’étymologie, associant « dessin » et « dessein », confondant le geste de dessiner avec l’intention. Il tient aussi bien du geste que de la pensée. Delphine Poitevin intervient au moyen d’une palette graphique sur des photos qui prennent parfois en compte l’espace dans lequel elle vit, son quartier, parfois l’espace où elle montre son dessin; c’est le cas pour cette exposition où il sera projeté sur les murs d’une salle du musée. Son dessin est un geste, il ne procède pas d’une image mentale préformée, mais il émerge, au fil d’une pensée mouvante, pareil à un tissu il se forme progressivement, fibre après fibre, trait à trait. Le dessin contemporain établit de nouveaux rapports entre le mouvement, l’espace et le temps, et le tracé de la ligne, se faisant signe, il s’inscrit sur le support comme une écriture particulière. Pierre Salvan, qui définit son dessin comme une abstraction lyrique, cite Paul Klee : « écrire et dessiner sont identiques en leur fond » ; son trait, c’est la trace, l’évocation, le suggéré, mais non l’imposé. Sophie de Garam explore les matières, superpose les papiers, les encres, les traits. Son dessin est une ligne cursive qui, en courant sur la feuille encercle ou contourne, crée des ligatures entre les signes. Dans le mouvement, il acquiert de l’énergie et du sens dans lequel la poétesse Christine Bonduelle vient écrire son texte, inspiré de la Genèse et d’équations mathématiques, à même le dessin, validant la proposition de Klee. Fred Deux qui est à la fois un dessinateur et un écrivain proche du surréalisme, ami de Klee, a lui aussi étroitement associé la pratique de l’écriture et du dessin. Ses dessins, parfois gravés par sa femme Cécile de Reims, sont peuplés d’êtres fantasmagoriques, étranges figures d’un double hanté par éros et thanatos. Kamel Khélif me disait l’autre jour : « on s’éloigne pour regarder une peinture, on se rapproche pour regarder un dessin. Un dessin, c’est forcément intime, c’est un chuchotement, alors que toutes les peintures sont un cri ! ». Florence Laude Commissaire associée de l’exposition (extrait du catalogue de l’exposition) Retrouvez l’ensemble des entretiens réalisés par Florence Laude et Pierre Vallauri sur http://imagesentete.blogspot.fr Documents à télécharger Présentation de l’exposition Articles de Presse
En 2010, dans le quartier Mazarin,Nicolas Mazet ouvrait l’ancienne demeure familiale au public pour …
Exposition présentée du 23 mai au 28 juillet 2012 Joël Belouet • Alain Brunet • Sandro Della Noce •Pascale Mijares • Olivier Nattes • Benoît Rassouw Présentation de l’exposition Peut-on totalement larguer ses amarres pour la fascination d’un ailleurs ? Peut-on se sentir chez soi ailleurs ? Six artistes installent leurs créations dans les salles d’Arteum musée d’art contemporain et dans le parc de l’Hôtel de Ville de Châteauneuf-le-rouge. Cette année, ils s’interrogent sur la thématique du voyage, entre rêve et ancrage dans la réalité. L’Homme, dans un entre-deux permanent, oscille entre désir d’évasion et attachement à ses racines. L’exposition nous parle d’aspirations à un Eldorado chimérique, d’exil décidé ou subi, de nomadisme, d’une confrontation entre réel et espaces virtuels, mais aussi d’aires de repos. Les installations des plasticiens exposées dans le parc nous invitent à une itinérance parsemée de pauses et dévoilent à notre regard des éléments du paysage insoupçonnés. Pensées dans l’objectif de rester in situ en 2013, ces oeuvres continueront le voyage tout en s’appropriant l’endroit où elles sont implantées comme leur chez soi, soumises aux éléments et à la nature qui évoluera autour et avec elles. Laissons libre cours à la promenade, à l’errance artistique, et pourquoi pas à un déjeuner sur l’herbe. Christiane CourbonCommissaire de l’exposition Documents à télécharger Dossier de Presse de l’exposition Articles de Presse Revue de Presse de l’exposition